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publié le 06/06/2016 à 18h32

3 relous à ne surtout pas prendre en covoiturage

Le covoiturage c'est bien : ça rapproche les gens, c'est écologique et économique. Mais priez pour ne pas tomber sur ces 3 relous !

Ah, être seul(e) au volant, écouter sa musique préférée peinard, ouvrir sa fenêtre et fumer sa clope quand on veut... et s'ennuyer terriblement ! Heureusement on peut maintenant coivoiturer facilement grâce à Blablacar et d'autres sites pour refaire le monde avec des inconnus ! Mais il y a l'inconnu qu'on a envie de découvrir et celui qui nous révulse rapidement. J'en ai croisé 3 !

Mémé Simone et Tata Georgette en vadrouille ! Alors, le covoiturage, c'était mieux avant ?

 

1er relou : le sans-gêne 

« Y a pas moyen de me rapprocher, s’il vous plaaaaaaaait ? »

Je vais vous demander une standing ovation pour l’indétrônable, l’inimitable : le sans-gêne ! Mais si, vous savez bien, il s’agit du relou à qui le concept même de covoiturage échappe totalement. En effet, cet individu n’a vraisemblablement pas bien saisi la subtile nuance entre covoiturage et taxi.

Il faut vous faire une raison et accepter la triste réalité. Si jusqu’à aujourd’hui vous êtes passés entre les mailles du filet, vous avez de la chance mais cela risque de ne pas durer. Vous ne pouvez décemment pas ignorer ce spécimen de l’espèce homo goujatus cretinus puisqu’il est des plus courants.

Son cousin germain, grand intellectuel des XIXème et XXème siècles, n’est autre que le théoricien du mouvement de pensée bien connu selon lequel « le client est roi ». Mille excuses, monseigneur ! Il est vrai que débourser 90 € au lieu de 190 € (en train) au bas mot pour un aller-retour Paris-Marseille vous donne le droit d’arriver en retard d’un bon quart d’heure sans prévenir. Mais cette absence de ponctualité à laquelle il a toujours une bonne excuse n’est que la moindre de ses qualités. Effectivement, le sans-gêne peut également faire preuve d’initiatives redoutables : il insiste pour vous faire écouter le CD fraîchement acquis d’un groupe de death metal hardcore de la mort qui tue qu’il vient de voir en festival. Ceci explique peut-être d’ailleurs cette singulière odeur de transpiration qui commence à vous décoller la cloison nasale.

 

En parlant de sans-gêne, voici le pire ! Voir la vidéo de Ludovik en entier sur TuxBoard.

 

Il existe également une sous-catégorie du sans-gêne : le « fragile ». Assez coriace sous ses airs de Calimero qui voudrait pas « vous embêter », tout devient prétexte à enquiquiner le monde : une baisse puis une hausse puis une rebaisse de la climatisation, un arrêt d’urgence sur une aire où se trouve un distributeur pour acheter du jus de cranberries ET trouver des VRAIS toilettes et enfin vous empêcher de fumer dans votre propre voiture.

Le trajet prend enfin fin et tandis que vous compterez les kilomètres qui vous séparent de votre moitié, d’une bonne douche et accessoirement de la délivrance, le sans-gêne vous croassera dans les oreilles d’une voix nonchalante « Y a pas moyen de me rapprocher, s’il vous plaaaaaaaait ? ».

 

2ème relou : celui qui fait semblant de pas avoir compris l’annonce

« Si y'a personne à l’avant, je peux peut-être mettre ma troisième valise ? »

Alors là, je vous vois d’ici avec votre sourire narquois… Le relou qui fait semblant de pas bien comprendre l’annonce n’est pas qu’un mythe et non, ça n’arrive pas QU’aux autres ! Certes, chacun peut admettre une légère divergence de compréhension mais il y a un moment où lorsqu’on voit la charmante Natacha débarquer en retard tout sourire parce que « l’heure de [son] téléphone est un peu approximative » on se dit qu’on n’aurait dû permettre aucune flexibilité horaire. De même, ce relou qui tente de nous convaincre que son énooorme berger allemand ne bronche pas en voiture a sans doute raison mais le bouton « Je ne veux pas voyager avec un animal » n’est pas fait pour les chiens justement. Mais ce n’est rien à côté de Jean-Jacques qui arrive avec son vélo et son armoire Ikea en kit sous le bras alors qu’on avait précisé « moyen » pour la taille des bagages et qui s’indigne du manque évident de place. A ce moment-là, on a juste envie de lui faire monter sa foutue armoire, de l’enfermer dedans, de la caler sur le toit avec deux tendeurs et de tailler la route !

 

3ème relou (et dernier, ouf!) : celui qui te tient la jambe

« Mais naaaaaaaan vous avez le dernier album de Radiohead ?!! Vous parlez si je suis fan ! Je les ai déjà vus trois fois en concert et Thom Yorke m’a regardée. On est quand même d’accord que le meilleur album c’est In Rainbows hein ? »

Et piapia et piapia … On ne veut viser personne mais c’est, en général, la personne qui s’autoproclame le meilleur copilote du monde et qui, dès le départ, sort le spirituel « Allez, en voiture, Simone ! C’est moi qui conduis, c’est toi qui klaxonne ! ».


Il y a des gens comme ça qui pensent que les covoiturages c’est fait pour faire des rencontres, discuter et passer un bon moment. Eh bien non, Thierry, pour tout cela il y a Tinder, Onveutsortir et compagnie ! Mettons les points sur les « i » au relou qui veut absolument te tenir la jambe : on voyage ensemble mais on ne part pas en vacances ensemble, on partage la même voiture mais pas le même lit alors on respecte l’envie OU NON de discuter ! S’intéresser au minimum syndical est courtois et poli. Mener une investigation donne juste l’air flippant d’un Columbo sur le retour. Pour s’en débarrasser, un seul remède : la radio à fond les ballons. Et parfois, vous tombez sur un genre de connaissance un peu particulière : Madame Duchemin, votre prof d’histoire-géo en 6ème D à qui vous avez fait les quatre-cents coups. Dans ce cas-là, on ne peut rien pour vous et le voyage risque d’être long, très loooong.


Alors si vous avez croisé l’un de ces trois relous ou même d’autres (liste loin d’être exhaustive) au cours de vos différents trajets en covoiturage, vous avez déjà sûrement songé « Plus jamais ! ». Certes, vous êtes gentil mais à un moment, il ne faut pas pousser mémé dans les orties. Depuis ces orties, Mémé vous offre la leçon de vie de la semaine : dans la vie, il faut être bon mais il ne faut pas l’être deux fois car, si tu es bon deux fois, tu deviendras bonbon et on te mangera !

C’est à vous que j’envoie un message d’espoir : ne vous découragez pas, continuez à avoir foi en l’humanité parce qu’au fond, le covoiturage ça fait des souvenirs, parfois des amis mais surtout des économies !

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Derniers commentaires
thouhou
6 ans

je fais du blablacar depuis longtemps et c'est vrai pas un voyage qui ressemble à un autre et je l'ai fait en tant que chauffeur et passager. Mon pire souvenir en tant que passager, c'était un paris lyon à 23h du matin avec un rdv dans un coin perdu d'une zone industrielle, le chauffeur muet comme une carpe m'avait planté en plein hiver à 4h du matin dans le froid à 30 mn de chez moi. Pas voulu faire un petit détour de 5 mn. Pas cool. En général, je rapproche les gens le plus près de chez eux et il m'arrive de les récupérer à domicile et là autre mauvais souvenir d'un gars qui découvrait le covoiturage que j'ai récupéré à domicile et déposé dans un garage à 200 km juste à temps pour qu'il récupère sa voiture. Le mec à peine merci et un 4/5 me reprochant d'être trop prudent. C'est vrai, je n'avais pas ciré ses pompes. J'ai eu un gars qui voulait que je fasse un détour pour le récupérer à 50 km, là ça devenait du taxi clandestin au prix du blablacar, j'ai dit niet, un autre qui m'attendait au mauvais endroit et qui m'a fait perdre 45 mn et un qui prétextant , pas de bus voulait que j'aille le récupérer à 20 mn pour un trajet qui devait durer que 30 mn. Bilan des courses, je transporte moins et je me fais plus transporté.
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